Un parafoudre, comme son nom l'indique, protège des surtensions causées par la foudre. Son installation permet d'éviter des dégâts, souvent fatals, aux appareils électriques et électroniques. Comment bien le choisir ?
La norme NF C 15-100 impose l'installation d'un parafoudre dans tous les bâtiments équipés d'un paratonnerre, quelle que soit la région. Sa présence est également obligatoire en zone AQ2, dans les cas suivants :
bâtiment dont l'alimentation électrique est tout ou partie aérienne ;
bâtiment comportant un système de médicalisation à domicile ou de sécurité (anti-intrusion, anti-incendie...).
En dehors de ces cas précis, la pose d'un parafoudre est loin d'être superflue, ne serait-ce que pour prévenir le vieillissement prématuré des équipements domestiques.
Différents modèles de parafoudres à adapter à votre situation
Il existe des parafoudres autoprotégés et des secondaires. Les premiers, dits aussi de « tête » assurent une protection globale. Ils se montent à la suite du disjoncteur d'abonné et en amont du dispositif différentiel 30 mA qui couvre l'installation électrique. Dans le résidentiel et le petit tertiaire, desservis en basse tension 230 ou 380 V, on utilise en général des modules de type 2 (T2) avec protection intégrée contre les surcharges et les courts-circuits. Le type 1 s'adresse aux installations exposées à un risque de foudre très important, notamment en présence d'un paratonnerre.
Les parafoudres secondaires permettent d'affiner la protection des équipements particulièrement sensibles (ligne téléphonique, réseau informatique, réfrigération/congélation...) ou des circuits d'installations très étendues. De type 2 ou 3, ils se montent en aval du parafoudre de tête, au plus près des appareils à protéger.
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Crédit : Futura sciences
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